BRM des Nanas : 200 et 300 km de sororité, de sueur et de bitume sans concession
Le 14 juin, Pantin a été le théâtre d’une révolution à deux roues : la quatrième édition du BRM 200 des Nanas, une randonnée 100 % féminine où l’enjeu n’était pas la performance, mais la réappropriation de l’espace et du plaisir. Parce que le cyclisme a longtemps été un monde d’hommes en quête de records, cet événement offre un terrain de jeu exclusivement féminin, où l’entraide prime sur la compétition et où les limites se repoussent sans complexe.
Au choix : 200 km pour celles qui veulent goûter à l’aventure, ou 300 km pour les intrépides prêtes à avaler les kilomètres jusqu’à la nuit tombée. Dès 7h du matin, les participantes ont pris le départ, soutenues par les bénévoles de l’Audax Club Parisien, transformés pour l’occasion en anges gardiens mécaniciens. Ravitaillements improvisés, encouragements hurlés dans la nuit, et cette énergie unique qui naît quand un groupe de femmes décide de se challenger sans se juger.
Ici, pas de place pour les clichés. Juste des cyclistes, des vélos, et cette certitude : la longue distance n’appartient à personne, surtout pas aux ego surdimensionnés. Certaines sont arrivées épuisées, d’autres euphoriques, mais toutes avec le même sourire en coin – celui qu’on arbore après avoir prouvé qu’on était capable de bien plus qu’on ne le pensait.
Le 2x100 du Cyclo Sport de Pantin : en tradition et innovation
Quelques semaines plus tard, à la fin du mois de juin, c’est le Cyclo Sport de Pantin (CSP), le club local bien connus des habitués des Bécanes, qui a invsite les lieux pour son traditionnel 2×100. Cet événement estival, très attendu des cyclistes locaux, propose un parcours de 200km avec un retour en train possible à mi-chemin, et des ravitos de compétition.
Cette année, les participants ont pu profiter d’un barbecue installé à Mary-sur-Marne mais surtout du cadre idéal qu’offrait les Bécanes au bord du canal.
Près de 150 cyclotouristes ont pu profiter d’un départ sous le sole au bord du canal, il se murmure que certains participants ont profité d’une petite baignade improvisée pour se rafraîchir après l’effort…
Les Bécanes : plus qu’un café, un camp de base pour toutes les tribus cyclistes
Derrière le comptoir, il y a Antoine, chef d’orchestre discret mais indispensable. Les Bécanes, ce n’est pas seulement un lieu où l’on répare un dérailleur ou sirote un café avant de repartir : c’est un véritable point d’ancrage pour les collectifs cyclistes. Toujours prêt à ouvrir les portes, à filer un coup de main logistique ou à prêter le coup de clé qu’il manquait, Antoine transforme son café en quartier général improvisé. Ravitaillements posés sur un coin de table, consignes données entre deux cappuccinos, et ambiance qui fait qu’on a l’impression d’être à la maison, mais avec un vélo toujours prêt à rouler. Sans cet accueil, beaucoup d’événements n’auraient pas la même saveur – ni la même chaleur.